Bonjour!!

Technicien, musicien, passionné du son et de l'enregistrement, ce blog est une répertoire de mon travail

mardi 7 janvier 2014

Brûler des CD sous OSX 10.x

À ma connaissance, il n'existe qu'un seul logiciel gratuit pour brûler des CD pour le système OSX: Burn

Heureusement, c'est un logiciel simple mais complet, il permet de brûler des CD audio, de vidéo, de donnée et des image-disque de format, ISO et BIN/CUE.

Jusqu'à maintenant je croyais qu'il était incapable de reconnaître les image-disque CUE/WAV. C'est le format que plusieurs logiciels utilisent, dont Reaper, mon logiciel DAW.

Bien j'avais tord, voici comment on fait:

Burn est bel et bien capable de brûler ces images, mais le ficher CUE ne doit pas contenir certaine que les entrées essentielles : "TITLE", "PERFORMER", "FILE", "TRACK", "INDEX". Il semblerait que d'autre entrée tel que "CATALOG" ou "CDTEXTFILE" le font bloquer.

Donc il suffit d'ouvrir le fichier CUE avec un éditeur texte comme textedit et enlever les lignes perturbatrices.

Voilà!

mercredi 3 juillet 2013

Danger Cats Psychedelia

Des petits échantillons en loop, ça peut devenir très inspirants. Souvent, en parcourant un enregistrement et en essayant des petits bouts en boucle, une mesure, une demi-mesure, on découvre un tout nouvel univers rythmique et sonore. Voici une pièce inspirée d'un seul échantillon tiré d'une pratique du groupe Monctonien Danger Cat. L'échantillon à été transposé de quelques demitons et est en boucle pour la pluspart de la pièce. Le reste des sons proviennent du fabuleux app Animoog disponible sur le iPad.


vendredi 24 mai 2013

Ouvrir la fenêtre pour laisser entrer la brise..

...Pour citer mon ami Joël Cormier lors du concert "Ode à la vie" dans le cadre du 50e anniversaire de l'Université de Moncton, en parlant de la manière dont j'avais amplifier le choeur et les musiciens dans la salle.

Dans mon travail, j'enregistre souvent des concerts de musique classique et quelque fois, je suis chargé de faire la sonorisation aussi. Idéalement, ces concerts ne seraient pas amplifiés, mais comme j'ai appris au fil des années en travaillant dans plusieurs salles, l'acoustique d'une salle de spectacle est souvent moins que parfaite et la présentation bénéficie d'une légère amplification. Le mix idéal, ce n'est pas du rock, on ne doit pas du tout sentir que le son sort des haut-parleurs, mais juste avant de dépasser ce niveau, les musiciens bénéficieront d'une présence, d'une clarté sonore que le public saura apprécier. J'ai trouvé drôle mais bien dit quand Joël à dit que c'est comme ouvrir la fenêtre..

Ce qui m'amène à un autre point. Encore une fois, dans le monde de la musique classique ou acoustique, la méthode traditionnel et aussi puriste de faire un enregistrement serait de mettre le moins de micros possible: une paire stéréo, ou un decca tree.. cependant, il faut admettre qu'encore une fois, ceci ne s'applique pas à toute les situations, et encore moins dans des concerts qui ont lieu dans des salles où l'acoustique laisse à désirer. Donc il est mieux de prévenir et de mettre plusieurs micros en "spot" sur les musiciens ou groupes d'instruments. Même si le son peut paraître assez bon naturellement, il ne faut pas sous-estimé l'effet que pourrait avoir une légère amplification si la salle possède déjà un bon système de son.

Voici le concert Ode à la vie, au centre Wesleyan à Moncton. La prise de son principale à été effectuée avec une paire de micros Schoeps CMC6-ug cardiod en ORTF et deux micro AKG 414 en omni sur les cotés. Il y avait aussi des micros en spot sur le vibraphone et sur les solistes, le piano et le choeur dans la pièce Poème du mois de juillet 1982 (la dernière pièce). Joël Cormier est le percussionniste solo au début.


samedi 20 octobre 2012

Les voiles blanches

Le CD du percussioniste Joël Cormier est maintenant disponible.
Un des projets auquel j'ai aimer le plus travaillé, ce disque à été enregistré à l'Université de Moncton dans un couloir en raison de son accoustique particulier. Les défis étaient nombreux, il fallait enregistrer après 21h le soir et faire éteindre le système ventilation au complet pour l'ensemble du département de musique. Ensuite nous devions attendre jusqu'à ce que la température ce stabilise car le plafond qui est fait de verre craquait.
Le résultat, par contre, nous donne une réverbération naturelle impressionnante, aucune ambiance artificielle n'a été ajoutée.

La prise de son à été effectué avec une paire de micro en position M-S agrémenté d'une autre paire de micro en omni, séparée d'environ 2 mètres.